à Lille : vernissage de l’expo collective Peau.Laine + Apocalypse + Zaiwu + Elisa Rodriguez, avec DJ Milky pour l’ambiance zicale, c’est à l’Offensive (41 rue de Valmy). 18h30, entrée gratuite

** Peau.Laine : jeune artiste femme originaire de Calais, elle porte un regard critique dans son travail artistique qu’elle applique comme un moyen de réflexion sur notre société. Le textile étant sa matière première, elle mêle les générations en utilisant le crochet appris par différentes générations de femmes de sa famille, créant un lien avec l’enfance par les couleurs et les motifs choisis mais encore les formes finales que prennent les cagoules de Peau.Laine. La cagoule qui est habituellement placée dans le champ de la violence, du braquage est ici mise en question. Dans l’univers de Peau.Laine elle est amusante, colorée et pousse le corps à de nouvelles expressions et expériences du monde qui l’entoure.

** Apocalypse : Vivisection du vide, de la vacuité de nos vies. // Le bruit et l’odeur, le vide ordure, l’écriture imaginaire. // Un transpalette de féérie frauduleuse, tombée du camion. // Et quand la douane dort. // Les mange-péchés graillent. // Et fournissent des formats disparates. // Disponibles à prix libre. // TVA comprise.

** Elisa Rodriguez : originaire du Sud de la France, Elisa Rodriguez est une photo-reporter de 27 ans établie dans le Nord depuis plus de 15 ans. Formée sur le terrain, elle couvre principalement les luttes sociales qui traversent la région depuis 2016. Fascinée par les cultures populaires et ses espaces d’expression, elle tend à mettre en lumière des réalités sociales singulières et marginalisées. Membre du collectif La Meute depuis quatre ans, elle milite en faveur d’une photographie sociale, cherchant à questionner les rapports de domination à travers son travail photographique. Aujourd’hui installée en Belgique, Elisa Rodriguez continue d’aiguiser son œil entre les briques rouges du Nord et les pavés bruxellois.

** Zaiwu : artiste autodidacte originaire de Dunkerque, il puise son imagination dans la culture populaire de sa région. II maîtrise la photographie, l’illustration, et depuis 2019 il se concentre dans le tatouage avec un style bien à lui. En recherche constante de texture, Zaiwu se démarque avec un trait “brushé” se rapprochant de l’art japonais.