Le punk radical, sa vie son oeuvre
what’s my punk, par Alex Ratcharge

, par Steph

Alors y a un fort intéressant triple article signé Alex Ratcharge sur le site d’infos Lundi Matin, après une première sortie sur papier dans Audimat #19 en 2023.

C’est titré « Sur les pratiques du punk radical », ça cause d’en quoi mine de rien on s’ouvre l’esprit en pratiquant, d’une manière ou d’une autre, des trucs aussi cons que l’organisation de concerts et autres événements, tenir des cantines à prix libre, publier des zines et des feuilles de chou, faire de la punk poste, tenir des tables d’info et de presse, ouvrir des lieux, etc. - ouaip tout ça ouvre l’esprit, et très souvent ça nous sauve la vie, au sens propre comme au figuré...

Le texte part d’un point de vue historique, depuis les débuts hippie et yippie jusqu’aux initiatives les plus actuelles, ça cite de manière abondante de grands anciens (Timmy Yo et Maximumrocknroll, Ungdomshuset à Copenhague, Abbie Hoffman et Volez Ce Livre, ...)

En guise de conclusion à cette annonce malhabile, une citation issue de la troisième partie de l’article, qui j’espère permettra aux potes que rongent le morne quotidien et la saloperie ordinaire de retrouver un semblant (voire plus) d’optimisme :

Plus le temps passe, plus « mon punk » s’élargit. Aujourd’hui, quand je pense à ce réseau, j’y inclus des groupes qui ne sont peut-être « punks » que pour moi – d’autres les qualifieraient de post-punk, d’indie-rock, de noise-rock, de musique expérimentale, et que sais-je encore. Peu importe : si je reste attaché à certaines esthétiques, ce sont les pratiques qui comptent. Et si je continue d’utiliser le mot « punk », c’est parce qu’il me semble avoir une idée de plus en plus claire de son sens originel – un fourre-tout pour tous ceux et toutes celles qui ne rentraient pas dans les cases et devaient lutter pour créer ici et maintenant des lieux, des labels, des fanzines qui leur ressemblaient. Une autre chose qui a changé, c’est que nombre de pratiques et d’idées communes aux punk radicaux sont de plus en plus répandues : féminisme, véganisme, ZAD, autogestion et même anarchisme sont des notions assimilées par un public de plus en plus large.

À lire ici :
Sur les pratiques du punk radical, partie 1
Sur les pratiques du punk radical, partie 2
Sur les pratiques du punk radical, partie 3